Perversion des kamikazes


Le japon est inventif pour faciliter et agrémenter nos quotidiens. Il exporte beaucoup de technologie surtout électronique. Les restaurants japonais sont « tendance » et se retrouvent aujourd’hui dans le monde entier provoquant même une pénurie de certaines espèces de thon.

Ce que l’on sait moins est que le japon a aussi exporté aux États Unis et ailleurs une perversion hallucinante: le sharking.

Le sharking, que l’on peut traduire par l’attaque abusive du requin, consiste à repérer une femme dans la rue, à la guetter puis, rapidement dans une attaque éclair, comme le ferait un requin, à se ruer sur elle pour lui arracher son t shirt ou chemisier découvrant sa nudité. Cette pratique se justifie comme un gag, comme une blague de potache. La victime n’en est pas moins choquée.

Il existe des déclinaisons du sharking.

L’auteur tirera de force non le haut mais le bas, la jupe ou le pantalon de la femme toujours sans son consentement, pour exposer sa féminité.

Un compère filmera la nudité. Le visage de l’auteur des faits sera ensuite flouté. Ces vidéos sont très populaires au japon.
Le sharking consiste aussi à filmer des dessous lors d’instants volés dans des cabines d’essayage, des escalators etc…

Plus lâchement, l’intimité sera volée pendant le sommeil de la victime. Certains iront jusqu’à se masturber sur les vêtements de la victime endormie. (Voir Nobody likes the shark)

Que raconte cette pratique?

Qui n’a pas enfant fait le rêve d’être surpris nu ou à moitié nu. Qui n’a pas espionné une sœur, une tante ou ses parents? Le propos est à chaque fois le même; il s’agit du désir du dévoilement , dont l’avatar princeps est la scène primitive, et le carburant premier l’excitation de l’interdit.

L’éjaculation sur la belle endormie agrée les vêtements de la victime comme une seconde peau, la peau alors pensée comme le sac enveloppant du contenu psychique. Utiliser cette seconde peau et en jouir réifie le lien fusionnel des premiers temps de la vie du bébé avec la peau de sa mère tout en élaborant la nécessaire différenciation psychique et corporelle en convenant de son absence.

La pulsion sexuelle est par nature et en partie agressive. La pratique du sharking s’autorise à cette agressivité en la réservant à une victime rendue consentante par la volonté et l’ingéniosité de l’agresseur.

Ou s’arrêteront ils?

La forme la plus élaborée du sharking s’appelle en anglais: le cumshot sharking. L’individu se prépare à l’abri du regard de sa victime. Dans la pratique, il se masturbe en cachette. Puis il se rue sur la femme qu’il avait repérée pour éjaculer sur ses vêtements ou son visage.

Nous n’avons définitivement aucun doute sur le caractère d’agression sexuelle de cette pratique. Mais comment cela est possible? Comment peuvent ils se préparer? Le mystère demeure, sauf peut être à imaginer une préparation sous la douche d’une chambre d’hôtel tandis que la victime, la femme de ménage, s’affaire à son labeur.

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